Sous-officier de gendarmerie

Au carrefour entre la Police et l’Armée, le sous-officier de Gendarmerie se caractérise par sa disponibilité, son sens du dévouement et son sens de l’ordre public. Si une excellente condition physique est indispensable pour ce métier, des qualités de commandements seront également nécessaires pour mener les missions à bien.

Polyvalent, le sous-officier de Gendarmerie est amené à se spécialiser dans différents domaines :

• La Police Judiciaire qui s’occupe de constater les infractions, d’enquêter pour rassembler les preuves et confondre les auteurs. Elle est composée d’OPJ (Officier de Police Judiciaire) mais également de techniciens en investigations criminelles, de portraitistes…
• La Sécurité Routière et le maintien de l’ordre, au cœur des responsabilités du Gendarme pour assurer la protection des citoyens divisée, en unité de motocyclistes, en brigade routière d’intervention rapide, unité aérienne…
• La Garde Républicaine qui s’occupe de la sécurité des palais nationaux, des diplomates en visites mais également des services d’honneurs en uniforme de cérémonie.
• Sans oublier tous les postes techniques qui font la renommée de la Gendarmerie (Secours Haute Montagne, GIGN, Pilote d’engin blindé, pilote de vedette, …)

• Être de nationalité française et avoir, sauf dérogation, entre 18 et 35 ans.
• Être titulaire du baccalauréat ou titre enregistré et classé au moins au niveau IV du répertoire national des certifications professionnelles.

(Les mères et pères d’au moins trois enfants qu’ils élèvent ou ont élevés effectivement ainsi que les sportifs de haut niveau peuvent faire acte de candidature sans condition de diplôme).

• Remplir les conditions d’aptitude physique requises.
• Avoir un casier judiciaire vierge.
• Être recensé et avoir accompli la journée d’appel de préparation à la défense
• Être en règle avec la législation sur le service national (autres candidats).

Les épreuves écrites d’admissibilité 

• Composition écrite de culture générale sur un thème d’actualité. (Durée : 3 heures ; Coefficient 5).
• Test d’aptitude professionnelle (tests psychotechniques) obligatoires destinés à évaluer notamment le profil logique des candidats (QCM de 35 minutes ; Coefficient 2).
• Un test de langues (facultatif). (QCM de 30 minutes ; Coefficient 1).

Les épreuves orales d’admission

• Entretien avec un psychologue.
• Épreuves physiques Gendarmerie : parcours d’habileté motrice et test d’endurance cardio-respiratoire. (Coefficient 3)
• Entretien avec le jury (10 minutes de préparation et 20 minutes d’entretien).

Les langues étrangères admises sont les suivantes :

• Anglais, allemand, arabe littéral, espagnol, italien.

Après le concours

Les lauréats du concours suivent une formation dans une des écoles de sous-officiers pendant une année. Dès son entrée en formation, l’élève sous-officier de Gendarmerie est rémunéré à hauteur de 1505€ net.

L’internat se fait dans une des écoles de gendarmerie suivantes : Châteaulin (29), Chaumont (52), Montluçon (03)  ou Tulle (19).

A la fin de leur formation, ils passent un diplôme de CAG (Certificat d’Aptitude à la Gendarmerie) équivalent au baccalauréat. Ils sont ensuite affectés au service actif.

Ils auront alors trois possibilités d’affectations selon leur classement :

• Brigade de gendarmerie départementale (sécurité publique).
• Brigade de gendarmerie mobile (Maintien de l’ordre publique).
• Garde Républicaine.

Tous les sous-officiers de Gendarmerie sont des APJ (agent de police judiciaire) en sortie d’école et se spécialise par la suite selon leurs aptitudes.

Concours Outremer peut vous proposer une formation sur mesure
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter.